Immobilier locatif, comment réussir votre projet ?

Si vous souhaitez faire de l’immobilier locatif, vous devez prendre certaines précautions. Une fois propriétaire, vous devez optimiser la location et rester attentif aux charges de copropriété, aux frais d’entretien et aux réparations afin de réussir votre investissement locatif et pouvoir éventuellement bénéficier de réductions d’impôts.

Les précautions à prendre lors d’un achat locatif

Lorsque vous achetez un studio pour le louer, vous devez choisir un bon emplacement.

L’emplacement est primordial pour pouvoir louer votre achat immobilier locatif plus facilement, (surtout si vos loyers servent à rembourser un prêt immobilier), et pour ensuite le revendre plus facilement le cas échéant.

Pensez aussi à faire jouer la concurrence entre banques afin d’obtenir le taux d’intérêt et la durée de crédit les plus intéressants possibles pour le financement de l’immobilier locatif. Les taux d’intérêt sont historiquement bas et le prix du mètre carré a baissé dans beaucoup de villes. En conséquence, c’est le bon moment si vous souhaitez réaliser votre investissement immobilier, qui plus est sans apport, en le finançant grâce à un prêt.

Une fois propriétaire de votre bien locatif

Optimiser la location de vitre bien immobilier

Pour déterminer si votre locataire est solvable, demandez-lui plusieurs documents. D’abord, les documents prouvant les revenus du locataire : sa dernière déclaration d’impôt sur le revenu, ses trois derniers bulletins de salaire (prenez garde aux faux !), une copie de pièce d’identité, son contrat de travail ou une déclaration d’embauche. Si vous louez votre appartement neuf dans le cadre de la loi logement, vous avez d’autant plus intérêt à demander ces pièces, les ressources des locataires étant une des conditions d’application de la loi. Pour sécuriser la rentabilité de l’immobilier locatif, vous pouvez souscrire une assurance loyers impayés. Vous pouvez également opter pour la garantie contre les risques locatifs (GRL). Cette assurance couvre les risques d’impayés supérieurs à deux mois et les dégradations. Vous pouvez aussi opter pour un système de cautionnement. Mais vous ne pouvez pas cumuler ces options et devrez donc choisir entre ces systèmes (sauf si votre locataire est un apprenti ou un étudiant). Vous pouvez également demander un dépôt de garantie correspondant à un mois de loyer (ou plus si vous pratiquez la location meublée). Si vous n’avez pas le temps nécessaire et si vous n’habitez pas à proximité du logement acheté, mieux vaut déléguer sa gestion à un professionnel de l’immobilier locatif.

Surveiller les Charges de copropriété, les frais d’entretien et les réparations.

Proposer un logement en bon état dissuadera vraisemblablement votre locataire de le détériorer. Les petites réparations à effecteur dans le logement incombent au locataire. En revanche, en tant que propriétaire, les grosses réparations sont à votre charge (par exemple le remplacement de la toiture ou un ravalement de façade), ou certaines dépenses moins importantes, comme le remplacement d’une chaudière. Mieux vaut faire un état des lieux contradictoire le plus précis possible avec le locataire. Vous pouvez aussi obtenir un constat d’état des lieux auprès d’un huissier de justice ou d’un professionnel agréé avant l’entrée du locataire dans le logement. Ce document fera foi en cas de litige avec un locataire Il faut également veiller au montant des charges de copropriété. Vous pouvez les faire baisser en mettant en concurrence les différents prestataires de services : entreprises d’entretien, sociétés locatives, artisans. Le volet de la loi Alur encadrant les tarifs des syndicats de gestion pourrait d’ailleurs être un prétexte pour d’augmenter les honoraires de ces derniers depuis le 1er juillet 2015. Restez vigilants ! Pensez à consultez le carnet d’entretien de l’immeuble et les dépenses votées par l’assemblée générale des copropriétaires si vous envisagez l’achat immobilier locatif dans une copropriété. Immobilier neuf et ancien ont chacun leurs avantages et inconvénients. L’immobilier ancien a connu une forte naisse ces dernières années et constitue une opportunité d’investissement. Mais les immeubles anciens sont souvent moins isolés et génèrent des dépenses énergétiques importantes. Certains travaux d’isolation permettent toutefois de réduire vos factures énergétiques tout en les déduisant de vos impôts. L’immobilier locatif neuf est moins énergivore, avec des surfaces habitables généralement mieux conçues. Mais lorsqu’il s’agit de grands immeubles, certaines dépenses peuvent être conséquentes. Mieux vaut s’entendre avec d’autres copropriétaires et percevoir des loyers permettant de couvrir ces dépenses.

Plus d’information sur l’immobilier locatif :